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Essai d'écriture d'un code social

De Wiki des communs

>Retour page Archipel des médias

Réunion du 28/05/2020 à 08h30

Présents : Franck, Selma, Andréa, Didier

Rappel : L’histoire d’un Commun, (appelé PAIR (Projet, Acteur, idée, Ressource) dans le Code Social originel) permet d’établir le contexte temporel dans lequel il s’inscrit, de comprendre le présent à la lumière du passé, d’identifier les ruptures, les grands tournants, les jeux d’acteurs, et ce faisant, leurs trajectoires, leurs dynamiques. L’histoire d’un PAIR est par ailleurs susceptible de cristalliser des tensions dans la mesure où elle pose la question des origines, celle des auteurs, des responsabilités, des échecs et des succès. La construction collective d’un consensus autour de l’histoire d’un PAIR est à cet égard importante. Elle permet de partir sur de bonnes bases.

Quel est ce Commun?

  1. Positionnement, vision de chacun :

- Franck : Andrea m'a contacté pour faire un live sur l'émission qu'elle avait conçue, à l'occasion de l'anniversaire Sol sur le sujet des monnaies.

J’ai eu l’envie d'élargir à la communauté des transitionneurs. L'idée des émissions permet de donner du sens à l'ensemble, éventuellement de trouver du financement. Au début on était deux, puis d'autres membres sont apparus, le conducteur est né.

Vous êtes auteurs du contenu, je suis auteur du contenant. Mon rôle est de faire caisse de résonnance.

Derrière, j'ai un projet de conseil national de la résilience, et un shadow-gouvernement. L'écoféminisme au pouvoir.

  • Le contexte, c'est un « paquet de crises » sur fond d’un semblant de « jusque-là tout va bien »
  • Comment sortir du cauchemar, faire un écosystème transmédiatique citoyen relié par le sens. Convergence des médias, si l'un prend de l'avance, tout le monde le soutient.
  • Archipel des médias citoyens, d'éducation populaire, moins de déclarations d'intention, plus de preuve d'action Relier !! Permaculture des médias. Refus de se baser sur la confrontation pour faire du buzz. Le confinement montre qu'on est capables de fonctionner dans la crise, en luttant contre la peur

- Selma : Avec les compagnons, on parle de média depuis un moment. Cette fois, on s'est lancés avec Andréa pour un premier pas dans la direction commune, qui peut prendre différentes formes, avec des articulations communes.

Se pose la question de dimensionnement du groupe.

En phase avec Franck, je pense qu’un média est une force politique. Non uniforme, mais animé par le même amour pour la vie.

Je cherche à réunir un réseau d'experts, décorréler le système du marché pour se relier à la terre. On tourne tous autour du même pot, relier nos émissions à la vraie vie, on monte une équipe de rue, pour prendre et donner de l'information, créer des partenariats avec des agriculteurs, d'autres personnes qui puisse instaurer des économies transformatrices.

On peut se permettre de désobéir. il faut tirer le bateau vers quelque chose qui n'existe pas encore.

Comment intégrer d'autres dans le projet que je crée ?

- Andréa : J'aime bien croiser les choses, d'où mon invitation.

J'étais gênée que le sujet des monnaies locales n'ait pas émergé dans le public. Donc on quitte la frustration et je le fais. D'où un live où j’imagine les gens poser des questions et moi y répondre. Je suis allée chercher les conseils de Franck, le sujet ayant été abordé aux journées de convergences à Paris, organisées par Christine Marsan et Alain Aubry, puis les Compagnons, il y a une aventure commune à développer, il y a quelque chose à créer ensemble, sur ce qui a démarré.

J’ai créé Topos pour indépendantiser la démarche par rapport aux orgas monnaie, et rester extérieur. On a fait cette émission, qui nous a fait monter en compétences, et aborder le Virtual Open Space d'une autre façon.

Concrètement que peut-on faire qui puisse tenir dans une journée de 24h ? Je suis en phase avec le projet du média commun, mais à quel niveau s’investir ?

Porter numériquement le débat est une bonne piste à approfondir, régler les détails de l'émission, carto-débat n'a pas bien fonctionné cette fois, parce que c'est une nouvelle plateforme, propriétaire, Aren est presque la même chose en version libre, mais pas complètement stabilisée. Il y a une phase de test nécessaire et potentiellement longue.

Comment alléger le process utilisateur ? Lors du VOS , le débat sur le film « la monnaie miraculeuse » était trop challengé en profondeur. Ce qui est intéressant, c'est que les gens posent des mots derrière le film. Toutes les assos monnaies locales sont fragiles, il nous faut monter en compétences et faire sans elles. Mais avec les gens du Sol Violette on a la possibilité de faire une deuxième séance, sur la monnaie miraculeuse, avec appel à l'aide pour tester (argument/opinion).

Ce qui est commun entre nous, c'est le projet d'assemblage de médias. Topos ne fait pas que ça. il y a l'intention d'un catalogue de formations à partir de territoires, et d'ateliers de création.

Créer autour de l'économie du don et la participation libre, mais aussi des prestations payantes.

- Didier : On parlait avec les Compagnons d’un media global. Des idées ont été lâchées, relancées lors des journées de convergences, comme cette idée de « lagon de la connaissance », dans l’Archipel global, comme une bibliothèque où on accède par thème à une connaissance évolutive, chacun à son rythme.

On doit peut-être structurer un peu tout ça. Même si le process est libertaire et basé sur la stigmergie, de l’extérieur on doit comprendre la démarche simplement.

Andrea nous a embarqué dans son histoire, et c’est super. Topos est né de ça. J’ai été personnellement un peu frustré de ne pas avoir vu la partie débat sur cartodébat (Apparemment, j’ai loupé l’invitation qu’Andréa avait faite), il reste un flou sur le déploiement de cette partie.

On a bien bossé ensemble sur le montage des émissions, il y a une bonne mécanique de fonctionnement.

Ce projet rejoint un désir et des échanges avec les participants aux «Rencontres Démocratie numérique populaire » à Paris Nord le domaine de B. Stiegler, et il y a vraiment un support à creuser ici, comme dans l'esprit des journées de convergence avec Christine Marsan, pour diffuser un media d'éducation populaire qui parle des sujets à venir : monnaies citoyennes/locales (apprentissage des différences de notions) expliquer simplement et amener à des réflexions plus poussées ; le revenu de base, question d'actualité liée à d'autres ; projet d'éducation populaire. On voit les avantages de cette création commune, bien que très difficile.

Pour le moment, Topos, c’est le bébé d'Andrea, et c’est très bien. Comment ça va évoluer ? Faut-il une sorte de comité de rédaction, où juste faire d'autres émissions au coup par coup ?

Chacun a son terrain d'action et un point de vue sur ce qu’il peut apporter à ce média commun. Nous en avons un capital, co créé, et des intentions.

Voyons comment les articuler. Le commun pour moi c'est tout ce qui est partageable. On crée une ressource qu'il pourra être utilisé par d'autres. Il faut voir la nature du Commun créé, ce qu’il apporte comme bénéfice, comme contraintes à chacun, donc ce qui est supportable par chacun, et ce qu’il apporte à la communauté (l’Archipel ?)

-Tour de ressenti :

Selma pense qu’il n’y a pas besoin de comité éditorial

Didier n’a pas de doute sur la valeur du travail commun, mais a besoin qu’on identifie là où chacun se situe.

Andréa se demande si la priorité est de créer un média de convergence, où de faire des émissions sur des monnaies.

On doit définir des directions, chacun se positionne par rapport. Elle a le souci de ne pas laisser croire qu’on utilise les gens

Franck pense qu’il faut savoir sur qui et quoi reposent les craintes. Ce qu’il faut structurer, ce sont les ouvertures, qualifier l’audience, créer de l’affluence et du relai. En, ce sens, un groupe éditorial, (gouvernance délicate suivant l’échelle) peut être utile, pour donner du sens et garder une ligne.

La ligne serait le commun dans la diffusion et dans le contenant, la diversité et la différence, donc, serait recherchée pour les contenus.

Philippe (du VOS, arrivé tard, mais son avis est important) pense que le challenge s’est amener l’idée d’Archipel dans les médias. Par l’exemple.

Il faut donc que ça soit vivant : l’expérience du VOS est enrichissante dans ce sens, l’équipe d’orga doit créer les conditions de liberté pour les contributeurs et la place pour les contenus.


Prochaine réunion :

Jeudi 4 juin de 8h30 à 10h : On reprend à partir de la notion de quel contenant pour quel contenu.

Réunion du15/05/2020.

Présents : Selma, Didier, Franck, Andrea, Philippe et Yannick

ODJ :

    -Tour de réflexion de chacun

    - A faire...

Tour de réflexions de chacun :

Selma : Qu'est qu'on fait et comment on se relie aux autres ? Un format d'émission ? comment se mettre en lien avec d'autres ? Rencontre d'une personne vidéos pour des adolescents pour s'adresser aux jeunes. Plusieurs rencontre avec divers experts. Envie de que le réseau de système D puisse aider à l'économie. Plutôt enthousiaste. Selma travaille sur un document globale qui permet de faire une vision de chaque action qu'elle fait. Pour rendre visible ce qu'on est en train de chercher.

Didier : Il y a deux choses à considérer : le chemin et la finalité. La finalité pour moi, elle est globale et doit être assez inscrite, je propose qu'on travail sur un code social pour ne pas être flou. Ce que m’intéresse c'est de faire un commun d'éducation populaire qui permet de rendre accessible à tout le monde des outils divers proposés dans le cadre de la transition (ex: la démocratie, les monnaies citoyennes, le revenu d'existence)... On rentre par une émission et petit à petit et on affine et on rentre dans quelque chose de plus complexe. Le but est de faire de l'éducation populaire. J'ai l'impression qu'on se disperse et que nous initiatives individuels prennent le pas sur les initiatives communes : 

    - Dans le projet globale je participe dans l'archipel,

    - Je travaille déjà avec les communs dans ce travail des connaissances du commun,

    - Topos émission Zéro: trop de "spécialiste" pour ce qu'il faudrait faire.

Yannick : Je suis ok de faire des billets d'humour et sur les outils de la transition, je pense que je peux faire aussi dans l'humour faire de la pédagogie sur ses sujets. A niveau temps (1h et l'émission même). S'il y a un sujet sur lequel je suis spécialisé (communication distribué dans un territoire). Avec une liste des sujets cela permettra de se positionner. Pas porteur, mais oui en soutien de manière régulière. Si c'est une par mois ou chaque 15 jours c'est ok pour moi.

Philippe : J'embarque dans un besoin ponctuel. Cette équipe que je trouve complémentaire est qu'il n'y a pas un truck à mutualiser pour le temps et l'énergie. Ex : Sur le VOS on fait une web-tele. aux dialogues on fait aussi... Est qu'on ne peut pas mettre tout cela au service des projets dans une dynamique de processus. ça donne de la force et ne fait pas de travail en double.

Franck : Ravi d'entendre tout ça, car c'est ce que je fais déjà. J'avais pensé un projet écosystème média et j'essaie de donner le maximum que je fais (transmission en fiches de postes) et j'essaie de faire que les médias soient en 

compétition et plus pour être derrière et donner un impacte. plutôt relier le sens de l'action. Code social ou autre cela permet de clarifier. Je fais beaucoup de live, cela se gagne en amont, cela implique chacun doit préparer en amont pour faire vivre une expérience qui vaut la peine. Donner des clés et chacun vient avec ceux que chacun est et fait...

J'aimerais faire des archipels des médias, un média personnel mais relié. On fait avec ce qu'on a. Ce qui me plait bien c'est la tranche de vie. Il y a beaucoup des urgences sociales, climatiques... Je ne sais pas qu'est qu'il y aura dans le contenu. Dans la finalité il faudra définir des choses : à qui on s'adresse ? comment on source cela ? comment on le documente ? pour faire un focus et une communauté agissant entre des lives... 

Andrea : Au début, c'était quelque chose de ponctuel. Intéressant de relier convergence des transitions, aux compagnons de l'archipel. Partage l'envie de Philippe de donner de la force à un processus en place, comment l'accompagner, le poursuivre pour les dialogues en humanité et le VOS. Il y en aura un le 20 Juin, beaucoup aimé le fait de vivre une émission, préparation, modération Facebook, timer le live, etc... accessible aussi pour d'autres, a la fin de l'émission on a proposé un formulaire pour s'inscrire pour continuer le débat sur les monnaies locales, et des propositions de sujets pour de futurs émissions , ou se joindre à l'équipe. 16 réponses, majorité pour recevoir uniquement les infos, et continuer le débat sur les monnaies.

Matière qui donne des perspectives.

Selma : Ca me fait penser à plusieurs aspects de ce réseau. Le temps pour réagir a été court. Soigner comment on intègre les gens dans la transition. Formaliser sur le minimum nécessaire pour faire les 1er pas. Plusieurs possibilités de formats à affiner et la continuité, retours ont dit que c'était trop long.

Comment on engage les gens là dedans

Didier : C'est pas la webtv qui m'intéresse, c'est l'outil d'éducation populaire, derrière il y a aussi toute une banque de données d'outils. Comment intégrer cet outil dans le VOS.

On a des ressources qui ont une dispo mesurable, comment on gère ça ? Est-ce qu'il faut pas former, rencontrer d'autres personnes ressources ? 

J'entends le côté pastilles d'humour, ça peut être vachement cohérent. J'ai besoin de savoir que ça va dans un sens de commun, aller vers les gens et leur apporter de l'information. On va pas pouvoir se concentrer sur les monnaies, il faut aussi montrer que tout ça peut faire système et c'est un vrai boulot.

Selma : Aider pour formaliser sur le contenu, concentrer sur des cadres d'émission, cohérence d'initiatives reliées à d'autres, dessiner la vision d'ensemble pour que ça soit pas juste une webtv.

Philippe : dans VOS, avance en faisant grandir le processus, processus apprenant

Didier :  oui on est en phase sur le fond. ma proposition d'atelier au vos, c'est pour trouver un endroit où porter quelque chose qui trouvera sa place dans le VOS avec l'idée d'entrer simplement.

Andrea : pas possible de faire un atelier de plus le 23 mai car beaucoup d'autres implications (lien avec un groupe à gérer) un atelier sur l'archipel citoyen planétaire, atelier sur film des monnaies miraculeuses pour le suivi avec les personnes qui se sont liées à l'émission ; proposition de rejoindre l'organisation du VOS  temps entre nous pour voir quelles propositions on porte ? Exemple sur le revenu d'existence, est-ce que ce serait le prochain ? Quel temps on donne à ça et aspects techniques ? Proposer un temps le 20 juin et que la prochaine émission soit dans le cadre du VOS ou dans le cadre de dialogues en humanité. Une émission par mois serait suffisante si on considère qu'une émission c'est le live le questionnaire, l'animation d'un espace d'échange et un débat qui clôt l'espace d'échange

Yannick : tenez moi au courant

Philippe : on peut aussi envisager quelque chose pour le 20 juin
je vais devoir vous quitter... vous me tenez au courant?

Franck : phase d'exploration ; proposition de venir renforcer l'équipe du VOS au niveau de la webtv où Franck est aussi impliqué (Didier est intéressé) ; En plus de cet aspect technique organisationnel, proposition : possibilité de monter un atelier pour élaborer la nouvelle formule de la télé qu'on veut faire : faire avec d'autres ? 

Contraintes matérielles qui coûtent de l'argent, voir les moyens de financement et forme de reconnaissance. Travaille avec les petits débrouillards qui sont très actifs dans quartiers et cités.

Pas une convergence sur les contenus comme le dit Philippe, les émissions vont pas avoir des formats identiques. Laisser de la liberté au niveau des formats, trouver la joie de faire pour les autres.

Didier : Je suis d'accord avec tout ça. C'est sur la façon de procéder car nous n'avons pas les mêmes priorités. Moi, je n'ai pas autant de temps que ça et donc cela risque de me poser problème. Est qu'on est là pour faire tâche d'huile ou pour faire un format. Je suis là pour faire au maximum trouver des idées et faire plutôt tâche d'huile et la réciprocité de ça, ça doit se définir ensemble. ça s’effiloche dans des personnes.

Franck : pour construire dans l'harmonie, on est tous différents et il faut s'accorder. Le Vos s'est déjà une action. Le déclaratif est différent de la réalité. On ne va pas s'occuper non plus de l'intimité des gens. Ne pas être d'accord c'est la norme, on n'a pas besoin d'être d'accord... Donner le maximum avec les moyens qu'on a.

Didier : l'idée qu'il faut ouvrir ce qu'on fait à tous, que peut-être on est pas d'accord à ce niveau ?

Andrea : Le VOS et les émissions, deux choses ; l'envie de choses qui s'adressent à des gens différents ; plusieurs choses qui se feront ; poser limite de temps sur ce que je peux donner pour ne pas se faire écraser ; inviter des personnes qu'on connait ;

Didier : on a fait un test, comment on formalise ?

Franck : Légèreté, fête, vertu et un RDV et une date. On s'est mis au service d'une émission. Garder la frugalité et sans se mettre trop des barrières. L'utopie pragmatique festive (rêve - réalisation - célébrer). Faire dans l'idéal. Pragmatique : limités (moyens, temps). Festive. Choses modulaires et petits "legos". 

Selma : On construit en fluidité et la formalisation peut se construire dans le processus. ça peut se faire en chemin faisant. 

Franck : Rien nous empêche de relier des personnes et viral parce qu'il faut inclure et intégrer.

Andrea : on peut tourner sur des posts, exemple : fabriquer le contenu, prendre tel sujet en main et lancer une émission à partir de là, etc... Chacun va formaliser par rapport à ce qu'il a vécu alors c'est intéressant de faire à chaque fois autrement ; le fait de vivre différents posts on peut déléguer plus facilement : permet de donner des idées et d'accompagner mieux ; 

Didier : Qu'est qu'il fait ce groupe ? est qu'il a tendance à expérimenter ? on a pas autant de temps... On est dans l'urgence.

Selma : Il y a vraiment une confiance à nourrir, sans se mettre la pression. Le format est à chaque groupe de le trouver et s'inscrire dans différents cadres est cool (dialogues, vos, etc...). 

Andrea : s'inscrire sur telegram, penser une prochaine émission, un temps après le VOS pour se donner une direction

Didier : faire un code social 

Prochains pas : Didier organise une séance pour poser une sorte de code social avec notre équipe (framadate pour la semaine prochaine) ; trouver un autre nom que "code social"

Rejoindre le telegram avec David pour rejoindre la webtélé du VOS avec Franck.

Commencer la préparation de l'émission sur le revenu ? On verra plus tard

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Réunion du 9/11/2020 

Présents : Didier, Yannick, Selma, Yan (holycratie@gmail.com), Bruno, Lorenzo, Andréa, Sonia

Ordre du jour : 

   > les travaux des compagnons de l'archipel comme apport à la prochaine assemblée du lagon de OLJH 

   l'objet des compagnons :   sortir des limites de l'archipel osons 

   > Nécessité de prendre le temps de collecter et de composter 

Yannick : l'archipel : interagir et communiquer sans perdre don identité. Les compagnons se promène nt d'ile en ile ou sont dans l'eau et qui vont favoriser la reliance entre les iles et de temps en temps se mettre dans une pirogue 

Lorenzo :  roman de hugo verlomme. Mermère. Je me situe bien dans l'archipel, comme un dauphin ou un orque, plutôt dans l'eau 🐬

Selma : mon collectif : c'est l'océan. nécessité de temps qualitatif qui soignent les liens. 

Yan : nouveau , très fort travaille sur le joyaume : réseau de réseau lejoyaume.wix.com/accueil 

projet congruant avec l'archipel , société collaborative et régénérative. En 

Andréa : compagnons  souhaite connecter les archipels. Nous sommes des individus, pour favoriser les liens . Nous nous mettons en miroir d'expérimentation pour aider les orga et les iles à faire convergence et accélérer la transition - Faire convergence FOND et FORME dans l'Archipel les AC-OLJH

Didier : Très content de ce que je viens d'entendre, ça correspond à ce que je pense. C'est exactement ça pour moi. Derrière ça, il y a cette idée d'un grand archipel commun de la transition. Plus besoin de se poser la question si une orga est dans un archipel, il l'est forcément comme ATTAC par exemple, mais son identité reliance est au minimum. Et du coup les compagnons peuvent l'aider à l'activer. A la fin de la convergence des transitions, tout le monde parlait d'archipel. Pas de gouvernance, seulement une sorte de code social qui se retrouvera sur les projets. Les compagnons n'ont pas besoin d'être très organisés, pas besoin de charte, autonome.

Bruno : Je n'étais pas là cet été, je me situe plus dans l'archipel citoyen osons les jours heureux, ce que j'apprécie beaucoup c'est que c'est le lieu ou l'on va pouvoir réfléchir à la construction de ce grand archipel. Avec OLJH, on n'a plus le temps de se demander ce qu'est un archipel

Selma : C'est bien de faire comme on sent si on recherche la qualité dans l'échange

Andrea : Il y a une demande spécifique pour formaliser. Il y a une liberté assumée, une solidarité exprimée parce que la recherche de moyens est individuelle mais aussi collective. On se donne comme objectif de formaliser ce qu'on fait, documenter, partager, etc...Il y a une idée de fond et forme,

Didier : On est dans le partage sincère, pour identifier la relation, il y a 2 sens : connaitre le monde, et mettre à disposition les infos pour qu'elles puissent être disponibles. Il y a un vrai travail technique de connexion des infos. On a un commun à gérer

Selma : le rôle est d'illustrer la vision, la transmettre.

Bruno : L'identité relation est aussi que les iles commencent à penser archipel et pas seulement leurs actions propres. Au moins 5 organisations ont des plaidoyers au niveau municipal et ne pensent globalement par exemple. Changer la mentalité de dire mon action est la meilleure et la seule essentielle

Yan : On a cette approche de faire de l'organique du fluide, à partir du moment où on veut faire système et avoir les outils qui permettent de faire ça , on doit pouvoir se mettre d'accord sur les outils et processus communs donc il doit y avoir un minimum de gouvernance

Didier : Je suis d'accord avec toi, c'est important de se rendre compte quand même qu'on ne peut pas faire de gouvernance au niveau global. Quand il y a un travail commun à faire c'est lié à une gouvernance

Andrea : J'ai remarqué que pour le moment, quand on fait relation entre nous, il y a un bonheur à se retrouver et à avoir du lien. Je pense aussi qu'on lance des trucs, parfois ça mord, parfois ça mord pas, son idée était bonne mais ne pouvait pas être fait parce que c'était trop localisé. Il y a eu l'idée des crieurs de la transition, ou du salon des maires. Il y a cette envie de nous faire évoluer les uns et les autres. On peut se mettre au service peut-être plus clairement, sortir la tête de l'eau n'est pas toujours évident mais si quelqu'un me partage des choses, je peux plus facilement entrer en relation. Financer du temps pour libérer certaines compétences. Quelqu'un de l'UDN Romain  Vignes  , disait qu'il serait heureux de trouver un endroit à appeler pour mettre ses projets en lien. Il ne suffit pas parfois de dire ça existe, il faut aussi créer cet appétit de la rencontre.

Yannick : avec Didier : créer des modèles de pirogues. et proposer une méthode, recommandation  pour faire fonctionner , qui va évoluer. Ca permet aux gens de les constituer très rapidement. Par exemple, petite pirogue : une cagnotte sur leetchi et un cadre de sécurité émotionnelle ou une charte de valeurs et hop on prend ce modèle et on lance le projet+

Selma : je partage tout ce qui est dit, il faut se concentrer sur les moyens d'agrandir un reseau, ce qui soutiendrait le plus profondément ce réseau , c'est des moments organisés de qualité pour parler uniquement de ce réseau

Didier : on  a parlé de Romain Vignes, qui a dit je vois ce qui se passe, ça devrait m'intéresser mais je n'ai pas le temps, j'ai besoin de quelqu'un pour flécher les choses vers moi. Pour la coopération, il faut apprendre à coopérer, il y a vraiment une demande pour mettre en place ce système

Pour vous, quel est le pas suivant ?

Y-a-t-il nécessité d'aller beaucoup plus loin dans le retour des travaux que vous avez fait ? Y a til besoin de faire un travail de formalisation plus abouti

Lorenzo : je me sens dans un mode artistique. Et j'ai l'impression que les compagnons évoluent dans ce sens, j'aime bien l'apport de Yan dans son approche holistique (holycratie.wix.com/accueil )

Yannick : je travaille aussi pour le pacte pour transition, solucratie. Ca me va d'être dans l'informel. J'aide mais sans obligation. Besoin de me sentir libre 

Didier : complètement d'accord avec ça. C'est ça qui fait l'originalité et le sens. Il ne s'agit pas de répondre à un besoin, le besoin est créé par notre envie, on décide quelque chose. Le salon des maires, il n'y a pas de logique absolue, on se met d'accord sur une action et on la met en place. L'idée première est je me débrouille pour qu'on me finance du temps et cela je peux le redonner pour des actions de l'archipel qui en ont besoin. Il y a une composante artistique très importante.

Andrea : Sur la partie moyens, on s'était dit qu'on allait chercher les moyens et qu'on allait les partager, en mettant une transparence sur l'usage de l'argent, nécessité de dire pourquoi on l'utilise et ce qui est important. L'archipel arrive par le partage des moyens. Il n'a pas pour vocation d'aller chercher de l'argent pour l'archipel en tant que tel. Il y a une quête qui n'est pas complètement finie. Je suis encore en transition sur le mouvement SOL mais on s'était dit Souvent les gens font semblant de se rencontrer mais ne s'occupent pas les uns des autres et ignorent les galères les uns des autres. Je vais m'intéresser à la théorie de la reconnaissance, dans le sens compagnon, il y a aussi cette notion de marcher ensemble. Il y a une vraie envie de se soutenir, il y a quelque chose de très concret qu'on peut mettre au service de plus de monde si on arrive à le modeliser. Ce n'est pas un carcan lourd, mais on est conscient de l'autre.

Lorenzo : J'abonde dans ce sens, la semaine prochaine je me rend à une formation Forum Zegg qui permet de nourrir la relation, c'est très puissant . Si on a quelque chose à apporter c'est bien ça.

Yannick : a chaque fois que je rencontre quelqu'un,  créer le lien avce d'autre personnes, partager l'info pur que ça se connecte avec quelque chose 

jeter des idées au milieu : écrire des contes, le front de libération du temps 

Lorenzo : On n'a pas dit l'essentiel, on a besoin de pognon, on a une créativité extraordinaire et on est dans cette situation ou ne peut pas l'explorer ou de donner envie à d'autres de l'explorer

Didier : L'histoire du pognon est très importante, on commence avec cette histoire de l'économie du don . Il y a plein d'autres gens qui sont déjà des compagnons de l'archipel (Laurent Marseault, Michel Briand, etc...) qui travaillent sur ce genre de rapport en partage sincère

Selma : commencer juste à quelques uns mais comment on passe à une échelle plus grande. Il s'agit d'incarner cette idée , le changement et montrer comment le faire. il faut des rencontres plus régulières .

Bruno : j'entends ce que dit Yannick et dans ce sens là je me sens compagnon de l'archipel. Si c'est ça, alors il faut aller plus loin dans la réflexion. Il va falloir la creuser par le retour d'expérience sur la pratique. Alimenter la réflexion par l'expérience. La 2eme est : un financement mais pour quoi faire

Andrea :Une chose que j'ai aimé vivre avec vous et qu'on avait formalisé sur 3 mots : Quelle est ma vision du monde ? Qu'est-ce que je fais pour arriver à l'atteindre ? Qui je financerais si j'avais de l'argent ? Ca a permis de formaliser sur la question du récit, nous pourrions revivre cette expérience pour mieux la formaliser et en faire un mini projet avec un financement juste pour ça. Formaliser un récit collectif, devenir les co animateurs de ces questions là, faire un travail d'émergence d'un récit de l'engagement

Didier : M'a rappelé ces trois questions qui sont fondamentales, ça ne s'applique pas qu'aux organisations mais aussi aux gens. Financement pourquoi ? On demande qu'on nous offre du temps qu'on restitue à ce qui nous semble bon pour changer ce monde. C'est une histoire de confiance dans les particuliers; tous les fonds publics vont au malévolat, il y a un problème entre le public et le commun, le public finance plus de la gestion d'un système qui existe que de travailler au bénéfique.

Selma : A quoi serviraient les financements ? A créer l'espace, à entretenir l'espace, 

Yan : idée de revenu citoyen (conditionné par activité libre au service du bien commun), aller d'abord dans la direction d'une forme de service publique plus libérant plus décentralisé. ex : prendre soin de la nature

Bruno : choses beaucoup plus claires : deux questions à poser : est-ce que la proposition qu'à fait Andrea est une proposition de piste de travail

Ca m'interesserait de prendre tout ce que vous avez dit pour le restituer à destination de l'archipel ou des compagnons pour réagir

==== Réactions par rapport à ça : ====    

Andrea : contente que tu nous aides à formaliser, on a du mal à faire ça, l'idée du récit est juste un besoin que je ressentais, on peut libérer du temps pour cette action là mais on peut aussi faire autrement. J'avais connecté avec le fond de dotation pour le revenu d'existence ou le temps libéré. J'aurais un peu plus d'infos, j'ai connecté aussi avec terres de convergence

Didier : Très important de différencier 2 niveaux : temps personnel et le temps du projet , les 2 logiques de financement sont pas forcément les mêmes

Lorenzo : Sur le territoire français, mathias Lahiani de on passe à l'acte, est en train de mettre en place un ecosystème pour accompagner tous les acteurs de la transition. La première chose à faire serait de le rencontrer. Il sera intéressé par ce qu'on met en place

Le récit, c'est ce que nous faisons à partir des 3 questions , si chacun raconte sa vision d'un monde idéal , on pourra créer une cartographie en regardant les overlap, si on utilise ensuite des mots clés et des champs sémantiques, on pourra créer une vision commune. Mais il faut du temps pour ça, peut-être en lançant une cagnotte leetchi on pourra voir s'il y a du répondant.

Andrea : pour vaincre la collapsologie, il faut de l'optimisme. si on finance juste un projet pour donner une impulsion. En tant que compagnons on agit, mais s'il faut à un moment donné mettre un gros levier on peut tester. Sans pression, mais si ça nous parle allons y. Je sens qu'il faut être nombreux, il y a des groupes à connecter, il y a un projet simple à mettre en place mais ambitieux par le nombre de gens à connecter. Que la France trouve une lumière intérieure. J'en peux plus des collapsologues, ça peut être une espèce de première petite action commune à mettre ensemble.

Bruno : Je partage ce que tu dis, c'est une déception des jours heureux , que le récit soit devenu un récit d'expert.

Je vous propose de voir quel est le pas suivant

Yan : Merci Andréa, très touchant ce que tu as partagé, le joyaume rejoint bien cette optique. Il serait précieux d'avoir des communs méthodologiques opur voir quels sont les outils appropriés pour faire cela. Ca fait partie des choses stratégiques à mettre en place, des outils pour voir ce qui est en convergence et en divergence.

Didier : Ravi de tout ça, Yan : complètement rapport avec ce que propose Yannick, ça peut être puissant même si ça a l'air désordonné aujourd'hui.

Bruno : j'essaie de faire une synthèse , comment on avance ? Est-ce qu'on se réunit ?

lorenzo : se retrouver avant l"Agora de l'Archipel 

Didier : ce serait bien de trouver un endroit commun ou on peut mettre le contenul

Selma : Je trouve vraiment que c'est important de se voir pour faire ce travail. Tout ce qui relève du récit, il faut du temps présentiel. Se caler un weekend ensemble, il y a récit et il y a vision. C'est une vision qu'on essaie d'incarner

Lorenzo : ESt que parmi nous, il a des gens qui ont participe a des ateliers rêve du dragon ? +++

Bruno : Une autre réunion nos faudra pour le pas suivant ?

Yannick : Lien vers dossier partagé : https://solucracy.com/partage-fichiers/index.php/s/kjNKZNKfbwMG8MF

ok 

Prochaine RDV le 19 décembre après l'AGORA et on reste sur Paris pour continuer le travail :) l’œuvre :p * ! :D

http://www.cooperations.infini.fr/spip.php?article11261&fbclid=IwAR2ePwPlaedv8OIA6qaElf0i6fNPomthIpALNDMUrK1Bij-YwpBrQZwrHzY

  • qui 
  • quoi 
  • comment 
  • pourquoi

COMPAGNONS DE L'ARCHIPEL 

ÉMAIL DE CLAUDE HENRY du 29/08/19 - au Voilier Atelier :

CONTEXTE :

La question de savoir si Osons LJH est un archipel de personnes ou d’organisations a été un point important de        l’assemblée de juin. La difficulté de motiver certaines organisations – avec le cas exemplaire d’ATTAC, mais aussi, à un degré différent, celui du CRID – à s’engager en tant que telles a produit une lassitude palpable chez certains des        membres du lagon. En même temps, il était sain de prendre acte de cette difficulté. Peut-elle être dépassée ? Il faudrait revenir sur ce point en septembre.

D’autant qu’au cours de l’été, la présence de plusieurs personnes actives dans l’archipel  OsonsLJH à Terre de convergence et des mêmes personnes aux  Dialogues (Didier, Selma, Yannick, Andrea, Sonia, sauf David, présent aux Dialogues et non à Terre de convergence), puis la rencontre dans ce dernier lieu de quelques jeunes de La Bascule a vu l’émergence d’un projet d’un groupe se sentant «Compagnons de l’archipel» : sensibles à la manière dont cette notion résonnait, à ce qui avait été réussi pendant l’expérimentation 2018, et surtout ayant envie d’étudier et  proposer la mise en commun de compétences de ce groupe au service des organisations, dans une optique professionnelle. J’interprète cela – c’est à vérifier,  je veux éviter toute projection ! – comme la reprise de l’idée initiale que le voilier atelier, outre la continuité de l’animation de l’archipel, devait aider les îles à construire leur identité-relation (et la ré-interrogation concomitante de leur identité-racine). Le groupe semblait aussi persuadé qu’à partir du moment ou un projet de ce type serait  clairement annoncé, des financements de départ pourraient être trouvés auprès de fondations - ou équivalents (il a été question de fondations helvétiques  à vocation Internationale... !). D’autant qu’un lien serait opéré  avec la suite de La Bascule.

Une longue discussion, en soirée nîmoise, entre Didier, Andrea et moi a conduit à élaborer une proposition de suite – non validée par les autres –, en prenant ses distances  par rapport à la  décision du dernier Lagon d’opter pour un archipel de  personnes.     

Il s’agirait de reprendre l’idée originale d’un grand archipel d’organisations, potentiellement de toutes  les organisations se reconnaissant dans une charte de la Transition – et pas seulement les organisations étiquetées « écologistes » ; le          démarrage se ferait  avec un « groupe starter » d’organisations - , avec un voilier atelier bien outillé sur le plan humain prenant pour tâche principale d’aider les îles à construire leur identité-relation (en lien dialectique avec leur identité-racine, comme on vient de le rappeler ci-dessus). Les « basculeurs » - jeunes ou non - auraient un rôle similaire et articulé dans les régions dans lesquelles des archipels  citoyens de la  Transition sont en cours d’émergence – comme en Occitanie, comme on l’a vu à  Terre de convergence.       

Trois notions apportées par OsonsLJH et retravaillées resteraient centrales : le bien vivre en acte, la nécessité du récit et  le triptyque TP/TC/TS appliqué cette fois aux îles (et non plus seulement aux personnes comme initialement)      

Au niveau stratégique, l’objectif de l’archipel serait de retrouver la souveraineté populaire sur la justice, la fabrication des lois, la paix/force et violence, le monétaire...

L’archipel aurait donc des objectifs politiques, mais n’entrerait pas dans l’action politique. Ce sont les îles qui agissent. L’objectif pour l'archipel n’est pas de prendre le pouvoir, mais de faire muter la société de l’intérieur (symbole de la chrysalide).

LES COMPAGNONS DE L'ARCHIPEL : 

QUI ? 

QUOI ?

COMMENT ?

https://pad.crapaud-fou.org/p/economie-du-don marche pas (pour moi, didier)

POURQUOI ?