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Collectif Point Communs https://chat.lescommuns.org/

ROUMICS 2017 : Différence entre versions

De Wiki des communs
(Atelier Assemblée des Communs)
(Atelier Assemblée des Communs)
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*documentation : nécessité de laisser des traces
 
*documentation : nécessité de laisser des traces
  
Recherche de consentement amène aussi à des tensions/désaccords... la stigmergie tend à éviter cela (cf ouvrage de Pierre Thomé {{ref à préciser}})
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La recherche de consensus amène aussi à des tensions/désaccords... la stigmergie tend à éviter cela.
   
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Les communs se construisent par nécessité, pas forcément avec des personnes qui ont les mêmes valeurs (cf ouvrage de Pierre Thomé "Biens communs, quel avenir ?")
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OpenFoodNetwork :  
 
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*pas de fork ! Les temps de concertation sont privilégiés pour éviter cela.
 
*pas de fork ! Les temps de concertation sont privilégiés pour éviter cela.
 
*Documentation limitée par préférence pour les méthodes agiles
 
*Documentation limitée par préférence pour les méthodes agiles

Version du 20 novembre 2017 à 13:55

Vendredi 17 & Samedi 18 Novembre 2017 à Roubaix - Programme sur http://roumics.com

URL de ce pad : http://frama.link/Roumics ou https://mensuel.framapad.org/p/ROUMICS

URL du tweetwall : http://Roumics.tweetwally.com/embed

ATELIERS


Session 1 : Vivre des communs, comment ? // Conférence

  • Michel Bauwens, Expert international, P2P Foundation
  • Marion Rousseaux, Collectif Catalys
  • animée par Julien Lecaille

Marion : retour sur l'expérimentation permise au sein de l'ANIS. Nécessité pour pérenniser projets de permettre aux contributeurs.trices d'en vivre.

Michel : retour sur l'expérience de Macao. 1 : Introduction d'une monnaie interne : tous les gens qui contribuent sont rétribué en cette monnaie qui n'a pas de valeur en dehors de Macao 20% des revenus sont investis dans un revenu universel à l'intérieur de ce commun. Toute personne qui contribue a un minimum. Association à FairCoin : version coopérative de Bitcoin Banque des communs : projets qui veut rendre interopérable les différentes monnaies liés à des projets en communs.

Première question d'un commoner n'est pas "Comment je vais gagner ma vie?", la première question c'est "Comment je vais contribuer / faire vivre le commun) Question de la souveraineté de la valeur : certaines activités non reconnues (s'occuper de personnes âgées, réparer des dégâts écologiques).

-> Première chose à faire : créer des règles de valorisation de la valeur différente de la logique marchande. Reconnaître contribution qui ne sont pas reconnuers par le marchand. Filtrer le marchand pour qu'il ne s'impose pas au niveau de la communauté.

-> Entredonneur pas entrepreneur Vision différente Une approche générative plutôt qu'un business plan.

Licences à réciprocité renforcée Copyleft : on partage tout Copyright : privatisé Pour les ressources immatérielles : on peut utiliser des licences libres Pour la production physique -> Conditionner l'exploitation commerciale d'un commun via le COPYFAIR Accord pour extraction de la valeur d'un commun. Reconditionner le marché pour le commun : copyfair.

Modèle extractif dominant qui consiste à extraire de la valeur des commoners -> Nouveau capitalisme = capitalisme qui est directement exploiteur des communs

Utiliser le capital pour renforcer les communs. = "transvestissement" -> Ne pas focaliser sur l'argent. Focaliser sur l'accès aux ressources. Ex. La Chine devient un hégémon de biocapacité

Application nécessaire de la stigmergie ( http://www.lilianricaud.com/travail-en-reseau/la-stigmergie-un-nouvelle-modele-de-gouvernance-collaborative/ ) au domaine matériel Créer du lien entre les communs pour partager les ressources. «  Se focaliser sur comment vivre bien et quelles ressources on a besoin, l’argent vient après ! »

Question : vivre des communs c'est pour qui ? Marion cite les projets KPAcité Références : Coopérative ENSPIRAL https://enspiral.com/ La Coroutine : espace de travail partagé à LIlle : http://lacoroutine.org/#coworking OUtil de gouvernance, prise de décision en collectif : https://www.loomio.org/

-> Objectif : toucher le plus grand nombre de personnes pour les emmener vers les communs. Nécessité d'arriver rapidement à se répartir l'argent dans les collectifs. Lecture sur les monastères. Même avec un voeu d’obédience, le fait de mutualiser la nourriture et l’habitat semblait permettre après 100 ans de devenir toujours les plus riches de la région où ils étaient implantés.

Question des conflits qui peuvent être générés par la présence d'argent dans un collectif. -> Prérequis = transparence : membre du collectif doivent savoir et comprendre les flux d'argent. Outil : ex : Liberapay -> 78% des communautés contributives


Exemple des Traducteurs : - Contribution bénévole pour traduire des textes anglais espagnols autour des communs. - Chaque caractère traduit rapporte un point / monnaie interne - Le travail en commun donne une notorieté au,collectif, qui va capter des demandes de traduction remunerées - Principe de comptabilité contributive, 20-25 % de la presta est verseé au pot commun pour retribuer la communauté qui a indirectement participé à ce gain financier.


Présentation "Vivre des Communs" : https://www.dropbox.com/s/sdallx5cz0cpet4/presentation_communs_projection.pdf?dl=0 (lien temporaire)

Usage de Loomio par la P2P Foundation : http://wiki.p2pfoundation.net/Loomio

Session 2 : Hackons uber ! // Inspirations

Pour ne pas se laisser “uberiser”, organisons-nous ! Présentation de différentes initiatives de plateformes coopératives.

  • TILIOS, la communauté des tiers-lieux libres et open source,
  • Open Food France, une plateforme en logiciel libre d’épiceries et d’achats groupés
  • Coop Cycle, une plateforme de livraison de repas open source à vélo,
  • Brasserie Singe Savant, une nanobrasserie urbaine et un espace de cobrassage pensés à partir de logiciel et matériel libre
  • Covoiturage libre, le covoiturage, un bien commun !

Bastien Sibille, Covoiturage Libre :

20 000 personnes actives et 200 bénévoles

le numérique a permis de développer des actes de solidarité qui étaient jusque là très personnels

ces actes sont aujourd'hui médiés par des plateformes : Uber, BlaBlaCar, etc.

mais en face de cela, ce sont des société privées qui privatisent, marchandisent cette solidarité

ils en extraient la valeur produite par les usagers

-> On a la capacité de créer de grandes plateformes qui maintiennent sous la forme de biens communs ces gestes de solidarité.


100 000 trajets par an, 200 bénévoles plus ou moins actifs dans le temps, 20 contributeurs assez réguliers.

Nés en 2011 en révolte. Les actes de solidarités qui étaient autour de la personne aujourd’hui ils sont médiés par la plateforme. Ca le rend beaucoup plus puissant. Mais le revers de la médaille est qu’en face de ça il y a des sociétés privées qui privatisent l’acte de solidarité en prenant de la valeur de cette solidarité essentielle.

La contribution est de plusieurs ordres. Toute personne qui propose ou prend covoiturage est le niveau plus bas de la contribution. Pour cela on a besoin d’une plateforme qui fonctionne, et pour cela on a besoin de gens qui y travaillent. Puis une 15ène de personnes qui répondent aux questions posées par mail sur la hotline. Il faut former les nouveaux, entretenir les gens. Le point clé est l’animation de la contribution : qu’ils travaillent ensemble, qu’ils restent dans le projet.

On est sur Facebook. Dès qu’on passe sur des outils libres on perd des gens.

Nous on a mis le code source sur une licence GPL3 . La question est comment on peut mutualiser les données de covoiturage. Ça ne marche que s’il y a un certain volume de gens (seuil de liquidité). On estime que ce seuil est 800.000 trajets. En libérant la plateforme on diminue notre capacité à atteindre ce seuil. Comment à la fois libérer le code source et travailler sur l’interopérabilité des données ?

L’acteur public peut jouer un rôle fondamental en mettant les acteurs autour de la table. Un concurrent s’est mis à appeler tous nos conducteurs. Je rejoins Sébastien sur ce sujet.

Financement : on a besoin de 2 millions d’euros pour atteindre (vis-à-vis de Bla Bla Car qui a levé 675 millions lors de la dernière levée de fonds)

La SIC est une bonne réponse. Pour le modèle économique de long terme on veut le don libre. On n’a pas de commission aujourd’hui.

L’Etat doit investir davantage dans les services d’intérêt général. Insérer de l’argent massif sur ces plateformes. La SNCF a lancé sa plateforme de covoiturage fermée


Myriam, Open Food France : fait partie d'un réseau international Open Food Network : https://openfoodnetwork.org/ (Plateforme est née en Australie en 2012) 92% de nos achats passent par 4 centrales d'achat. (Produits de regroupements et de concentrations capitalistiques) -> Soutenir décentralisation. Permettre aux producteurs de reprendre la main. Reconnecter producteurs et consommateurs. 1/ Plateforme = place de marché classique. https://www.openfoodfrance.org/ Outil = couteau suisse où chaque acteur peut venir chercher ce dont il a besoin (Open Food n'impose rien) 2/ Créer communauté apprenante

11.000 achats sur 1 an et demi d’existence. 1.200 acheteurs, plus de 200 acteurs

Mission: permettre le changement d’échelle des circuits courts. Décentraliser l’achat d’aliments.

La plateforme est un outil qui permet de faire des achats où chacun peut choisir son modèle, à la différence de La Ruche Qui Dit Oui. On crée des standards ouverts communs pour mutualiser avec d’autres plateformes des données et mutualiser des infrastructures. Le code est mutualisé à l’internationale et cela sert partout dans le monde qui puisse avoir besoin de la même fonctionnalité. Il y a une énorme rationalité économique dans le sens des économies d’échelles dans les communs.

Il y a un temps de compréhension pour les développeurs qui arrivent. Il y a donc beaucoup qui viennent et partent rapidement. Le manque de culture entepreunariale est aussi une entrave. On a deux licences dans la communauté OFN : GPL3 pour le code et une licence de marque. On est en train de créer un réseau d’entités juridiques affiliées à cette marque : gouvernance démocratique, partager le code.

N’importe qui peut le faire. Si ils jouent le jeu ils ont leur voix dans la communauté et peuvent avoir leur support.

Data Food Consortium, qui va rejoindre La Fabrique de la Mobilité. Certaines données, certains usages en open data. D’autres en commun. Si toutes mutualisent la donnée sur les flux logistiques pour en faire un qui serve à tous. Il faut travailler sur la notion d’infrastructure digitale. La puissance publique doit en prendre conscience.

On a un modèle complexe. La société se finance aujourd’hui autour du don en 4 types : § Utilisateurs de la plateforme (argent ou sous une autre forme) § Fondations (MACIF et Danielle et …) § Apport d’affaires : ceux qui créent de la valeur grâce aux communs cèdent une partie aux communs (ex : développeurs qui vendent un service autour d’un site web compatible avec OFN)

Après on va passer à une SIC



Tiers Lieux Libres et Open Source (TiLiOS) à travers le portail Movilab Tiers-lieux = configuration sociale de personnes qui se regroupent pour produire des communs Qu'est-ce qu'un tiers-lieux ? https://www.youtube.com/watch?v=_z8TEKzwrSY Ouvrages des TL : Fork The World https://nicolasloubet.gitbooks.io/fork-the-world/content/chapter3/ouvrages.html

Tiers lieux Libres et Open Source. Définition d’Antoine Buret. Configuration sociale qui se réunit autour de la construction d’une représentation commune. En gros des personnes qui se réunissent pour produire du commun. Plateforme Movilab pour produire une documentation commune. On constate une vraie nécessité à outiller les compétences juridiques.


Guillaume, Le singe savant : brasserie locale, applique le modèle des communs à la brasserie

BrewPi : https://www.brewpi.com/ appareil de contrôle de température open-source de

Qu’est ce qui se passe si on met un fablab ?Ouvrir à d’autres que ceux qui sont censés brasser, mutualiser la brasserie et les outils chers en investissement. Qu’est-ce qui se passe en tant qu’amateur/pro ? Si ces personnes viennent, comment trouver un système de rémunération ou de recettes communes ?

Revalorisation des déchets

récupération de la dreche

recyclage des bouteilles (mutualisation entre brasseurs)

Comment faire du commun avec une brasserie ? Qu’est ce qui se passe si on met la composante fablab à la brasserie ? Mutualiser les outils, qui sont assez chers.

Si tous ces gens viennent, comment trouver une rémunération ?

Pour le volet écologique on se demande comment on peut revaloriser nos déchets entre brasseurs.

On mutualise du logiciel et du matériel open hardware.

On utilise les plateformes collaboratives classiques type github mais aussi des privatives (paradoxal). On a de la chance car il y a pas mal de développeurs fans de la bière. Mais ça reste centré sur peu de contributeurs.

Comment rémunérer les brasseurs sans juste faire de l’argent avec leurs recettes ?

Une licence est intéressante sur le design du matériel. On a mis en partage avec tout le monde mais tout le monde revient en disant « j’ai brûlé ma carte, vous êtes nuls » et beaucoup font amalgame entre la carte avec le plan original et un autre qu’ils ont bidouillé. On passe un temps infini à répondre à des gens en faisant du support et la moitié des messages sont « j’ai brûlé ma carte » mais le problème n’est pas dans la carte. Ça nous rapporte plus de problèmes que de bénéfices.

On va publier un livre sur une brasserie DIY, comment le faire avec peu d’argent.


Coopcycle (https://blogs.mediapart.fr/coopcycle/blog/250817/coopcycle-une-cooperative-contre-luberisation ; http://coopcycle.org/) Créée suite à faillite de take eat easy (http://www.lelibrepenseur.org/uberisation-take-eat-easy-fait-faillite-et-laisse-sur-le-carreau-2500-coursiers/ ; http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/fin-de-course-pour-take-it-easy-en-faillite_1570115.html )

Fonctionnement plateforme coopérative https://docs.google.com/spreadsheets/d/1jbxH_jgiEYYhvWJ6fUSVynCyKrIDpL7NoIuiZ4U4eRw/edit#gid=0

L’an dernier face à la faillite de Take It easy. J’ai rencontré Jérome militant anti ubérisation.

Plusieurs objectifs : créer une plateforme équivalente à celles type Deliveroo, protéger le commun avec une licence adaptée . On travaille à la création d’une coopérative parisienne.

On travaille avec les différents collectifs de livreurs en France pour arriver à une coopérative nationale.

On a choisi la Peer Production Licence. Peut-être elle plus adaptées aux biens physiques. En gros pour utiliser le logiciel il faut être une coopérative. On ne veut pas que des entreprises capitalistiques s’en servent.

Comparer les différents modèles de plateformes Quelle.s manière.s pour organiser la contribution de personnes réparties sur un territoire (local > mondial) ? > aspect numérique : logiciels (ex : contrôleur de température lors de la fermentation gérée par une boîte associée), outils : GitHub, slack (outils propriétaire https://slack.com/intl/fr-fr), discourse (https://www.discourse.org). Contribution ponctuelle mais difficulté de se dégager du temps en parallèle d'une activité principale. Problème de compétences également.

Malgré la présence de moyens de rétribution, la structuration de la contribution entre temps bénévole et temps rétribué n'est pas encore saisie. > professionel/amateur : frontière qui se brouille. Comment faire pour que des brasseurs amateurs puissent être rémunérés de manière équitable ?

Freins : difficulté autour de la culture entrepreneuriale, début d'engagement puis urgence pour trouver un travail alimentaire bien qu'il existe parfois des moyens pour rétribuer cette contribution (OFF). Temps de contribution bénévole (véritable investissement) > création de valeurs > rétribution. Problème n'animation des équipes de développeurs => Comment animer la contribution ? Dès le passage à des outils plus libres, on perd des gens...coucou framasoft allez-y !

QUID d'une charte sur les acteurs globaux sur l'utilisation d'outils libres (GitLab, http://framagit.org/ VS GitHub ; Rocket VS Slack https://alternativeto.net/software/slack/?license=opensourceetc.)

Les outils utilisés par les contributeurs Open Food France : http://forums.openfoodfrance.org/t/les-outils-utilises-par-les-contributeurs-open-food-france/48

Des outils pertinents et efficaces pour la gestion de communauté > Quid de l'échange avec Framasoft sur le développement des outils libres mais jugés insuffisamment efficaces. L'efficacité pour des "communautés" reposant notamment sur la masse critique d'utilisateur.rice.s, sans doute y a-t-il un effort à fournir pour se maintenir dans l'esprit des Communs.


Licences ?!

Peer Production License : licence à priori pour des biens matériels, pour utiliser le logiciel il faut notamment mettre en place un système démocratique pour la société qui l'utilise commercialement https://wiki.p2pfoundation.net/Peer_Production_License

Licence libre et monde physique ?

Quid d'une régulation Low-Tech pour la fermentation (?) Moins technique, moins performantes (productivité, rendement), mais plus accessible et supérieure en rendement global (incluant les cartes brûlées ;-)

Réflexion sur un label, une marque pour les TL => quid de la liberté d'hybridation et d'adaptation du TL

Le TL se pense comme une distribution logicielle

Projet table cairn (http://notesondesign.org/cairn-une-table-de-donnees-sur-les-pratiques-dans-les-fablabs-par-pauline-gourlet/ Table de visualisation


OpenFood Network a mis en place une gestion de marque : il est nécessaire de répondre à des critères pour utiliser la marque, en revanche l'accès au code source de la plateforme est ouvert sans conditions

Ex. aussi de la marque Wikipedia dont l'usage est bien défini et fait l'objet d'une gouvernance collective (une réf. à fournir là dessus ?)

Multiplicité des modèles / libérer le code source de la plateforme et interopérabilité / masse critique

Projet ADEME La Fabrique des mobilités, qui interroge des acteurs de la mobilité sur les choses qu'ils sont prêts à libérer

Mutualiser / Besoins / Moyens Une plateforme = Ensemble de briques


Gouvernance & plateformes ?!

L'acteur public pourrait jouer un rôle dans le fait de mettre tous les acteurs autour de la table, de garantir des échanges justes, de travailler sur la gouvernance des données open data ou common datas : selon les contextes

Coallition publique commun : coopératives de protocoles, cofinancement. Les collectivités ont besoin de services collaboratifs locaux, nécessité de mutualisation plutôt que de développer des mini AirBnB locaux.

Importance des infrastructures numériques (plateformes).


Financements ?

Open Food Network : Asso => SCIC, du don à un modèle marchand. Constitution d'un réseau de prestataires qui utilisent du commun, modèle d'apport d'affaire permettant à ceux qui créent de la valeur de la partager avec le commun.

Modèle coopératif et besoin d'investissement ? Coopérative pour rester propriétaire du capital (pas tout suivi) ? Modèle économique de LT ? Contribution libre. "Un jour l'Etat a réussi à faire la SNCF"

Session 3 : Ils vivent de la contribution !? // Boîte à outils

Comment les communautés et les collectifs s’organisent pour se répartir l’argent ? Échanges autour des outils et enjeux actuels. Liberapay , pour gérer des micro-dons récurrents, avec Changaco L’école Flottante, éducation populaire ouverte Co-budget, allouer des budgets dans le cadre d’un projet collaboratif, avec Francesca Pick Kpa-cité, découvrir l’entrepreneuriat en mode “coopérative de jeunes”

Liberapay (présenté par Changaco): plateforme de gestion de dons récurrents, à vocation internationale https://liberapay.com/ répartition libre : choix des parts par personne. Chaque semaine, chacun prend la part qu'il considère comme à hauteur de ce qu'il a fait En contribuant à plusieurs espaces et à plusieurs projets, on choisit à posteriori la part correspondant à son investissement personnel (phénomène de compensation lorsque l'on participe à plusieurs projets) transparence des contributions des participants

Plateforme open source dons pair à pair.

Rémunération libre (take what you want) : chacun choisi sa part des revenus. Premier modèle sous cette logique capable de garder la dynamique contributive sans mettre en place une mécanique différente.

En privé on peut masquer combien on paye ou on reçoit, mais à l’intérieur des équipes il faut être transparent.

Francesca Pick : collaborative finance et cobudget (process de budget collaboratif) concept de "bucket" : liste de projets à financer, avec une monnaie virtuelle En quoi cela aide les organisations ? gouvernance plus collaborative, allocation des ressources d'un budget Ouishare : distribution de bénéfice, alloué à des projets pour l'année suivante

On a testé plusieurs outils et modes de rémunération. Une des choses clé est comment faire des stratégies collectivement. Comment on fait de la gouvernance collective. Cet outil ne le résout pas. Chez Ouishare on a traité 3 usages :

- Réunion annuelle où on ad des coûts fixes (pour la transparence, on montre qui a financé quoi)

-Bénéfices du Ouishare Fest distribué en 20 personnes avec projets pour le prochain

-Ceux qui gagnent de l’argent à partir du commun versent une partie et cherchent où l’allouer.

La transparence est interne. Certains groupes pensent à rendre tout publique. Mais c’est un choix.

Wikimedia France Mutualisation de ressources : plateforme, ranking, collecte d'argent dans un pot commun (demande de subventions par pays) Aucun wikipédien n'est payé par l'organisation Deux moyens : subventions | collectes, dissociées de la partie éditoriale communautaire "ce sont les américains qui financent wikipédia et les européens qui le consultent" La communauté Wikipedia a expérimenté l'utilisation d'une monnaie virtuelle, la WikiMoney, mais finalement abandonné car inadéquat (@openizer - Twitter)

Présentation de la page "être contributeur-trice, c'est quoi?"

Personne n’est rémunéré pour rédiger du contenu. Il y a une galaxie d’une dixaine de sites web : wikisource, wikinews, wikidata, wikivoyage, etc.

Les associations font demandes transparentes de subventions et une commission de wikipédistes décide comment le répartir. On a le listing et on peut même télécharger les données de qui a donné.

L’idée est de dissocier les rôles de collecte d’argent et de ligne éditoriale. C’est pour ça que la communauté a rejeté la publicité comme mode de financement. Pareil pour les donations de fondations.

KAP-cité (je n'arrive pas à importer une photo de leur flyer alors je le recopie >>> C'est quoi ? Vous avez envie de découvrir de nouveaux univers et participer à la création d'une petite entreprise pendant l'été ou même pendant le reste de l'année ? Ce projet est fait pour vous ! Ca se passe comment ? Une équipe sera là pour vous accompagner dans le développement d'une activité permettant d'avoir une petite rémunération autour de vos envies. Des missions sont déjà possibles aujourd'hui et vous attendent pour être réalisées. Pour faire quoi ? Tout est possible ! Créer et designer des objets et accessoires, développer une marque de vêtements, imaginer des activités autour de la musique et de la danse, fabriquer et rénover des meubles, se former aux imprimantes 3D, bricoler, jardiner, cuisiner, échanger, réparer, inventer... Bref, explorer tous les domaines qui vous intéressent ! Infos et inscriptions : libre, gratuite et ouverte à tout le monde à partir de 16 ans. Le projet commencera officiellement début juillet mais de petites actions sont déjà possibles dès maintenant. Vous êtes intéressé.e.s ou vous avez des questions ? contact.kparoubaix@framalistes.org / 0374094794

BP global ramené à 16 mois avec un budget à la semaine, accompagnement nouveaux KPA, élaboration site internet, navigation à vue. La KAP : KPA Roubaix : budget dédié à l'animation du KPAcité à Roubaix. Aujourd'hui argent virtuel, le jour où ils toucheront l'argent, ils se rémunéreront. Déficit certaines semaines (vacances scolaires).

Pourquoi ne pas travailler pour temps pour telle mission ? Projet nouveaux dont on ne sait ce dont ils auront besoin => fluidité, ne pas inventer des besoins, tendre vers l'autonomie ! + liberté de navigation dans différents projets.

Questions juridiques/légales Un jeune qui rejoint KPAcité, quel contrat a-t-il ? Tous le même contrat CAPE, accompagnateur et accompagné, statut d'entrepreneur-salarié. Cobudget : différents cas selon les pays. Plus facile/flexible en Nouvelle Zélande par exemple o s'est développé EnSpiral Liberapay : les éléments sont de la responsabilité des contributeurs, LiberaPay ne fait qu'intermédiaire.

Besoin d'un droit du commun. "Où sont les juristes pour l'économie des communs ?" M.BAUWENS 25000 nomades digitaux à ?, invisibles donc ne peuvent payer des taxes. Pas de cadre fiscal pour trouver des solutions...

Comment se réapproprier de la culture du numérique pour des projets concrets.

Kpa-cité : mix entre tiers lieu et marque/coopérative ouverte. Statut CAE avec contrat CAPE ;

Un lieu de travail, une boutique, un café. Un outil pour avoir un peu de rémunération. On a testé des tarifs horaires en fonction des contraintes et responsabilités impliquées pour redistribuer l’argent des subventions demandées. Les personnes décident chaque semaine la valeur de leurs contributions. On ne décide pas en amont car ce sont des projets nouveaux. On a besoin de flexibilité et de répondre aux besoins, mais aussi de naviguer entre des différents projets et sortir de la mono-tâche.

On est tous avec le même contrat avec un statut de CAE.

On devrait sensibiliser les pouvoirs publics : on contribue aux communs et on pourrait peut-être payer moins de charges, car ça nous coûte cher d’avoir une CAE.


ATELIERS DE L'APRES-MIDI

PLATEFORME #TERRITOIRENUMERIQUE // WORKSHOPS

Faire un diagnostic de ton territoire, et augmenter les capacités d’action citoyenne, avec l’Agence du Numérique

AN : France très haut débit, French Tech, société numérique Appropriation et médiation numérique Inclusion numérique > Capacité d'agir > Territoires innovants

SCIC MedNum dont l'Etat Central est sociétaire

> faire émerger des communs pour la mednum > quelle gouvernance pour ces communs ? > comment optimiser le partage de bonnes pratiques ? > comment accompagner le passage à l'échelle d'initiatives locales ?

Voir => https://semestriel.framapad.org/p/territoirenumerique

Atelier Michel Bauwens Expérience de Gand : Ville des communs de l'avenir

1. Rappel historique à propos des communs « The structure of world history » -- modes d’échange: communs, réciprocité, redistribution, marché

4 phases des communs: Communs naturels – communs sociaux (mutuelles ouvrières) – communs de la connaissance avec le logiciel libre --- communs urbains

Calcul du renouveau des communs urbains aux Pays Bas. Exemples : Soin des quartiers (coopérative d’infirmières), Fond du pain.

Gand : en 2010 il y avait 50 projets, en 2017 il y a 500. Michel Briand : 100.000 communs urbains en France.


2. L'expérience de la ville de Gand

http://blogfr.p2pfoundation.net/2017/09/08/plan-de-transition-vers-communs-de-ville-de-gand/

50 projets relatifs aux communs en 2006, 500 en 2016

A l'initiative de la ville de Gand, Michel a été mandaté en tant que personne "neutre" pour évaluer ce qui se passe. Les citoyens demandent de plus en plus de soutien mais ne veulent plus qu'on les contrôle. Désir d'autonomie difficile à concilier avec le besoin de contrôle de l'état. Il y a beaucoup plus de bureaucratie aujourd'hui qu'il y a 30 ans.

2.1- Cartographie

Wiki : 500 communs urbains identifiés (dont 80 dans l'alimentaire)


2.2- Sélection des projets

Interview de 80 structures


2.3 - Enquête écrite

70 personnes


2.4 - 9 Workshops


Aujourd'hui à Gand, dans tous les domaines, il existe des structures d'approvisionnement par les communs.

Exemples :

  • Community Land Trust Ghent
  • Coopérative d'habitat
  • 30 projets de co-housing

Commentaires des schémas :

Dans le monde digital, ça commence souvent avec la ressource informationnelle. Dans le monde réel, ça commence par l'organisation infrastructurelle. Il y a pratiquement toujours une implication directe ou indirecte de la ville.

3 démocraties cohabitent : représentative, participative, et contributive

Les réactions de la ville sont très positives : monde politique, fonctionnaires, commoners


3. Questions / Réponses

Qui décide ce qu'est un commun ?

- initiative citoyenne qui génère une ressource partagée portée par une communauté et gérée par cette communauté

La plupart des gens ne savent pas qu'ils font du commun.

Déclarer que c'est un commun, c'est une façon de créer du lien, de la reconnaissance mutualité

As-tu détecté des passerelles entre les communs ?

Ca dépend des secteurs.

Il y a eu 3 projets d'assemblée des communs à Gand qui se sont tous essoufflés.


4. Cette expérience est-elle applicable à votre ville/territoire ?

Il y a beaucoup de choses qui sont déjà faites ici dans notre territoire (jardins partagés, etc...). La difficulté se pose pour les friches urbaines.


5. Notes diverses

  • Cartographie : 500 communs identifiés dont 80 sur l’alimentation (le plus nombreux). Il a choisi 80 pour interviewer. 9 wrokshops (mobilité, santé, alimentation, etc.) et 70 qui ont répondu au questionnaire.
  • Dans tous ces domaines il y a des alternatives (petites) de système d’approvisionnement

Ex : Community Land Trust Gent. On devient membre de la coopérative et on a un loyer modeste pendant 20 ans. Puis on n’a pas de loyer. On ne peut pas vendre le terrain mais on peut le céder aux enfants.

La logique des communs urbains est très similaire de celle du logiciel libre :

  • Communautés ouvertes où chacun contribue avec ce qu’il veut
  • Il y a toujours derrière des institutions infrastructurelles type Wikipedia Foundation qui gèrent l’infrastructure de coopération au lieu de mener la solution au problème elles-mêmes.
  • Economie générative

L’Etat est déjà impliqué dans presque tous les communs à Gand.

Problème : fragmenté et inefficace, ce n’est pas un problème de manque d’implication

Trois démocraties mixés à Gand : Démocratie représentative, démocratie participative (souvent top down, la ville demande aux citoyens) et démocratie contributive (j’ai une voix car je fais ; Botton-up)

Réactions très positives de la ville de Gand. Une coalition progressiste de centre gauche depuis 18 ans. Ils ont beaucoup de fonctionnaires. I l y a des propositions de créer du travail par les communs. Une entreprise qui produit pour le local garde 3 fois plus de valeur qu’une entreprise qui exporte.

En alimentation il y a déjà le workshop d’agriculture urbaine depuis 10 ans et reconnu par la ville. Au niveau de l’habitat les 3 projets c’est la même personne. Les liens entre communs dépendent beaucoup du secteur.

Le Directeur de Stratégie de la ville de Gand a commandé le rapport après avoir lu mon livre « Sauver le monde ». A Gand chaque fois avant une élection ils font venir un consultant pour créer une narrative.

Il y a une politique à faire avec les églises, il y en a beaucoup vides.

La finesse de la comptabilité contributive de Lille/Roubaix n’est pas présente à Gand. A Roubaix, contrairement à Paris, il y a moins de capacité de disposer en autonomie d’espaces comme dans les friches urbaines.

Il y aura un commons tour des lillois à Gand lundi.

Il y a eu 3 projets d’Assemblée des Communs qui se sont essoufflés.

Atelier Assemblée des Communs

Tour de table

  • Benjamin / Vient de Marseille et vient de s'installer à Lille pour faire une thèse sur l'écosystème de la région Hauts de France. Découvre tout car il n'est pas originaire de la région.
  • Victor / Vient de Brest. En octobre a eu lieu l'événement "Brest en Communs" et un temp sde réflexion a été consacré à la question de la création d'un mouvement (qui pourrait s'appeler Assemblée des communs mais pas forcément). Les aspects économiques (chambre) n'ont pas été évoqués, ce n'est pas d'actualité. L'idée est plutôt de favoriser les rencontres.
  • Guillaume / Vient de Mulhouse. Il est l'initiateur d'une initiative citoyenne et s'investit sur les questions d'alimentation, de monnaire locale. A proposé l'idée dela Chambre des communs à des étudiants.
  • Danile / Vient de Mulhouse. Informaticien dans le logiciel libre. Il a créé une association pour promouvoir cette philosophie, et en creusant plus loin est arrivé à la notion de communs. Impressionné par ce qui se passe à Brest, Lille. A Mulhouse "on tombe contre des murs". Il vient chercher des idées, des solutions, des moyens. A envie de mettre en place quelque chose qui a du coffre.
  • Myriam / Actuellement à Rennes mais pour peu de temps. Open Food France. A participé à l'Assemblée Européenne des Communs à MAdrid. L'état ne remplit pas son rôle, les citoyens se positionnent. Souhaite l'émergence d'une voie/voix politique des communs.
  • Myriam / Vient de Roubaix. Urbaniste avec une approche assez libertaire. A fondé Urbann Roche qui aide les communautés qui n'ont pas les moyens pour coacher des projets.
  • Pauline / Vient du Pas-de-Calais. A vécu 10 ans en Belgique. Souligne la question de la barrière numérique et de la difficulté à comprendre le vocabulaire. Les communs assurent une forme de service public.


Attentes/questions des participants :

  • place de l'acteur public ?
  • quelle voix politique des communs ?
  • convergence des initiatives orientées vers les communs ?
  • quelle rétribution des communs ?


Rappel des objectifs d'une Assemblée/Chambre des Communs (via Maia) :

Origine : proposition de M. Bauwens pour structurer les communs localement.

Objectifs de l'Assemblée :

  • mise en réseau
  • partage de compétences et savoirs
  • lobbying auprès des pouvoirs publics

Le terme "Assemblée" n'est pas forcément fédérateur... Il freine parfois certains élans contributifs de par sa connotation très (trop?) politique.

Des mouvements politiques se revendiquant des communs apparaissent : Demain en Communs, Assemblée Européenne des Communs,... Risque d'un "commons washing" ? Opportunisme ?

Importance du contexte politique local (cf différence de cas entre Gand, Barcelone, Brest, Naples,...)

Les Ass./Fabrique des Communs prennent différentes directions :

  • communs urbains à Grenoble
  • rétribution/questions économiques à Marseille
  • convergence des initiatives et questions économiques à Lille
  • ...

Fonctionnement stigmergique à Lille :

  • ateliers autonomes
  • pas d'accord = fork
  • prise d'initiative autorisée et fortement encouragée !
  • documentation : nécessité de laisser des traces

La recherche de consensus amène aussi à des tensions/désaccords... la stigmergie tend à éviter cela.

Les communs se construisent par nécessité, pas forcément avec des personnes qui ont les mêmes valeurs (cf ouvrage de Pierre Thomé "Biens communs, quel avenir ?")


OpenFoodNetwork :

  • pas de fork ! Les temps de concertation sont privilégiés pour éviter cela.
  • Documentation limitée par préférence pour les méthodes agiles

COMMUNS AU SERVICE DES METIERS DE LA MEDIATION NUMÉRIQUE

pour certaines personnes l'exclusion numérique : quand on les interroge sur le futur du quartier physique --> Ce monde n'est pas pour moi

Les personnes n'ont même plus envie de donner leur avis

Quand un outil est assez facile à utiliser, il peut y avoir une réinsertion dans le monde

Dans beaucoup de débats encore, on oppose "Numérique" et "Médiation" (dans le monde de l'architecture et de l'urbanisme)


Mediateur numérique à Roubaix : Au delà du frein numérique, les habitants ont du mal à se projeter dans le commun par rapport à ce qu'ils vont apport?er

Peignage de la Tossé : Livre physique à disposition, 3 contributeurs

Quand il y a des faits marquants sur la contribution physique, le public n'a pas envie de faire des choses encore plus virtuelles

Civic tech : les outils numériques au service de la participation citoyenne / Comment on s'assure qu'il y a une concertation & une prise en compte

Comment j'amène le décideur à prendre en compte la contribution ? :: Problème du travail avec l'élu, en intégrant l'usager (Design thinking)

Acculturer les élus ---> Former des élus & des agents

7 millions d'urbanistes : outils utilisés avec des médiateurs, sur le terrain, qui changent le rapport entre les personnes

Outil où on a va vers les personnes (l'outil n'est qu'un outil) OU Outil vers lequel les personnes doivent aller (l'outil devient un média)

L'outil est un prétexte pour que les gens parlent ensemble ?

Les Civic tech - ne faut il pas utiliser des outils mobiles pour aller à la rencontre des gens ?

Ce qui est intéressant : l'acculturation des élus (avec la loi République Numérique)

Comment crowdsourcer des dispositions législatives ? --> Gros marché de la consultation des acteurs par les collectivités

Dans la ville de Nancy, les temps périscolaires, travaillent avec DemocracyOS pour prendre l'avis des fédérations de parents d'éléves, parents, services

Cela commence à être utilisé à autre chose que la loi, pour des outils de politique publique

2 écueils : pour participer il faut avoir l'info, l'outil, c'est compliqué de capter tout le monde

Difficile de déconnecter l'outil du format physique.

Vous avez possibilité de voter en ligne dans les mairies + aussi une vraie urne

C'est dans l'hybridation (matériel + immatériel) qu'on arrive à des bons résultats Modèle:Ref?

Les gens qui sont hameçonnés deviennent eux-mêmes médiateurs

On dit "On va décider ensemble" -> cela doit déboucher sur une réalisation matérielle

Preuves de l'intérêt de la démocratie... poser des question ?


PAS SANS NOUS : méfiance par rapport à la Civic Tech, c'est compliqué

Les Civic Tech c'est parisien /?

"Learning by doing" : montrer une video, montrer une action

"On oublie de dire que le numérique peut aussi être en présentiel"

Projet dans son quartier


Médiateur numérique : conseiller emploi/formation

Fonction du retour à l'emploi /// Une personne qui est autonome ou une personne qui en est à demander

BOB emploi, Emploi store , la culture numérique, en terme d'employabilité


Repair café / start-up / communs c'est super : mais remettre les personnes à l'emploi, quelle efficacité ?


Inclusion numérique :: Accès aux droits + autres choses

Les Emploi store sont les seuls voies d'accès ?

Puisque les publics viennent car ils sont appâtés par la dématérialisation

On va vous accompagner pour que vous soyez autonomes + faire une carto party ensuite

Redonner du pouvoir d'agir

Chaque acteur fait les choses dans son coin

Stratégie dans les territoires de l'accueil des mêmes publics

SCIC MedNum : Acteurs publics, acteurs privés, Entreprises

La vocation de la MedNum : faire des liens entre les acteurs qui se parlent peu, capitaliser sur un même territoire


Entreprise qui travaille avec des groupements d'employeurs :

   --> Faire venir  / Tiers lieux / Les gens qui ont envie d'apprendre sont orientés vers des possibilités de se former
   

--> ANRU : créer des dynamiques urbaines et sociales, si dans ces endroits il y a des médiateurs pour avoir des dynamiques d'emploi

Mettre les gens exclus dans l'oeil du cyclone

Maison de quartier : endroit où la municipalité vend son projet, cela ne fonctionne pas

On a essayé de comprendre que c'était important de donner une vie virtuelle

Agences qui ont mis "la fabulerie" sur Marseille, environnement virtuel , le public met ce qu'il a envie d'y mettre

Les agences se basent sur les retours des médiateurs numériques

Partenariats avec l'éducation nationale / qui sont de plus en plus dans des démarches contributives

Grande distance / Inclusion & numérique

Transmedia : réponses adaptées à l'ensemble des différents publics, il faut savoir ouvrir le champ

Les élus & la puissance publique ont peur d'utiliser les outils quand il y a une capacité d'empowerment

Les gens veulent être respectés, écoutés // Même si ce n'est pas mon choix, si c'est le choix d'un habitant c'est correct


==> Aménagement du quartier : la médiation numérique permet de devenir contributeur lui-même

Exemples Carto Pary OSM , association qui contribue directement à Wikipedia

Outils simples en entreprise, difficulté dans l'éducation au partage et au collaboratif

Nécessité de travailler des points de pédagogie, peut être il y a des rythmes différents, et qu'on peut s'en satisfaire


Montrer qu'on a contribué, c'est la rétribution de la contribution